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Service de formation en entreprenariat et management d’entreprise

01/04/2017 ONU FEMMES
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Service de formation en entreprenariat et management d’entreprise

I. Information sur l’Appel à proposition
Reference : UNWMLI-RFP-001-2017
Intitulé : Recrutement Bureau d’étude pour la formation en entreprenariat et management d’entreprise
Type de Contrat : Contrat de service institutionnel
Durée du contrat : 16 jours facturables
Lieu d’affectation : Bamako
Département : Bureau Mali
II. Contexte de l’organisation
Le Mali est un vaste pays qui s’étend sur une superficie de 1, 241,328 km carrés. Selon la Banque Mondiale en 2014, la population du Mali était estimée à 15, 768,227 habitants, dont 50,4% de femmes. La population est très jeune, avec près de 65% de moins de 25 ans. La grande majorité (70%) de cette population vit dans les zones rurales. La principale richesse du Mali est basée sur l’exploitation minière, l’agriculture, l’élevage et la pêche et l’artisanat.
Malgré le poids démographique des femmes au Mali (51% de la population) et leur contribution significative dans la création de richesse, les inégalités entre les hommes et les femmes persistent et constituent l’une des causes profondes de la pauvreté et surtout en milieu rural. Par insuffisance de soutien au niveau institutionnel pour l’accès aux moyens de production, la grande majorité des entreprises féminines exercent dans le secteur informel (73, 5%) de l’économie et elles ne représentent que seulement 5% des chefs qui réalisent plus de 200 millions de Chiffre d’affaires. Les femmes ne profitent pas assez des nombreuses opportunités que présentent les secteurs productifs au Mali et spécifiquement l’exploitation minière (l’un des plus pourvoyeurs d’emploi et de richesse). De nombreuses contraintes entravent l’épanouissement des femmes dans le développement de leurs initiatives privées dont : les contraintes liées à l’environnement des affaires ; la faiblesse des compétences managériales, l’accès à la technologie ; l’accès aux financements aux marchés.
Pour faire face à la concurrence et accroitre leurs parts de marché interne et externe, les entreprises féminines sont confrontées à plusieurs contraintes qui sont entre autres :
– La connaissance limitée des marchés ciblés et de l’environnement des affaires ;
– La non maitrise des processus de production et des normes internationales adaptées l’industrie de transformation ;
– Le manque d’innovation et l’existence d’équipements inadéquats pour des productions en grandes quantités ;
– Le manque de stratégies marketing efficaces pour faire face à la concurrence ;
– Absence de réelle politique de partenariat avec les fournisseurs, et avec les clients : absence de crédit fournisseur, crédit client très peu maîtrisé et basé sur les relations sociales d’amitié, de parenté d’où des difficultés de recouvrement ;
– La faible maîtrise du calcul des coûts : prix de revient (ne prenant pas en compte en général la main d’oeuvre), prix de vente (fixé généralement sur la base des prix pratiqués par les concurrents ;
– L’incapacité à se fixer des objectifs à court, moyen et long terme ;
– La capacité entrepreneuriale et managériale limitée ;
– L’accès difficile aux structures d’appui et de conseil (dispositif d’appui favorisant plus l’approche groupement qu’individuel) ;
– L’accès limité aux sources de financement.
Avec toutes ces contraintes, les entreprises féminines arrivent tant bien que mal à survivre dans cet environnement concurrentiel très difficile.
Dans le souci de booster l’entreprenariat féminin au Mali, ONU Femmes en accord avec son mandat a mis en place un programme intitulé : Initiative pour la Promotion et l’Appui à l’Entreprenariat Féminin  » IPAFE « . Il vise à booster le potentiel d’émergence des entreprises féminines au Mali et sera réalisé sur la période 2016-2017.
Pour renforcer les capacités entrepreneuriales des femmes entrepreneures et les aider à mieux organiser et gérer leurs entreprises, il est prévu de les renforcer sur le thème MANAGEMENT/ ENTREPREUNARIAT. C’est dans ce cadre que les présents TDR sont élaborés pour recruter un Bureau d’étude national qui mettra à disposition deux consultants internationaux expert en management et entreprenariat pour préparer et animer une session de deux semaines dont une semaine de formation groupée en salle et une semaine de coaching individuelle des 13 entreprises agroalimentaires et les 3 membres d’AFEMINE.
III. Fonctions/ Principaux résultats attendus
La mission de l’équipe de formateurs sera de préparer, d’animer et d’évaluer la formation sur le thème entreprenariat et le management stratégique au profit des bénéficiaires de projets de ONU Femmes afin de renforcer les capacités managériales et de gestion des femmes entrepreneurs. Les participantes pour la formation seront au nombre de 19 dont : 13 promotrices des entreprises bénéficiaires du projet d’appui à la transformation agroalimentaire, 1 partenaires du Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille (MPFEF), 1 partenaire du Ministère de la Promotion de l’investissement et du Secteur Privé (MPISP), 1 membre du RFOE, 3 membres de l’AFEMINE (bénéficiaires du projet Mine de ONU Femmes).
Le renforcement de capacité a comme objectifs spécifiques de :
– Renforcer les capacités entrepreneuriales et managériales des participants à travers une formation adaptée à leurs besoins,
– Organiser des séances de coaching des femmes entrepreneures formées au sein des entreprises et faire des recommandations pour l’amélioration du management des entreprises concernées,
– Soumettre à ONU femmes un rapport détaillé sur les résultats de la formation.
Avant le démarrage de l’activité, le Bureau d’étude devra produire un programme de formation, un module de formation et un cahier de participant qui seront validés par le commanditaire. La démarche méthodologique qui sera utilisée par les formateurs pour la présente formation doit être de type actif et participatif : l’andragogie. Les techniques d’animations pédagogiques doivent alterner des méthodes d’apprentissage des adultes à savoir l’exposé, le brainstorming, les exercices, la visualisation et les études de cas en fonction des différentes séquences des animations et des objectifs des séances. Un monitoring permanent doit être appliqué pour s’assurer que les participantes avancent ensemble en termes de compréhension des notions dispensées et s’adapter en conséquence.
Il est attendu à la fin la mise en oeuvre d’un module de formation, que les participants aient :
– Développé leur esprit entrepreneurial et fixé des objectifs clairs pour leur avenir immédiat et celui de leur entreprise,
– Apprécié l’importance d’un bon leadership et de la motivation du personnel,
– Mesuré l’importance relative à la connaissance de leurs clients (analyse et étude de marché),
– Élaboré une stratégie marketing adaptée à leur marché (politiques du produit, du prix, de la place, de la promotion et de la personne)
– Défini les différentes fonctions et l’organisation de leur entreprise,
– Calculé le prix de revient des services et des biens produits, le chiffre d’affaires, le bénéfice, le seuil de rentabilité d’une production,
– Apprécié l’utilité de la tenue d’une comptabilité et la connaissance de la rentabilité d’un investissement.
IV. Impacts des résultats
La formation doit permettre de renforcer les capacités des femmes entrepreneurs pour leur permettre de renforcer leur stratégie de management et d’améliorer leur compétitivité sur le plan national et international, de créer de la valeur et d’assurer la sécurité financière de leurs entreprises. Les formateurs doivent mettre à profit leurs expériences pour permettre de renforcer les apprenants sur les meilleures stratégies de management.
Tous les supports réalisés durant la mission demeureront la propriété exclusive de ONU Femmes. Le formateur doit fournir le rapport de la formation en version imprimée.
Les activités doivent être conduites avec efficacité et professionnalisme en vue de cheminer vers les résultats escomptés.
V. Valeurs/Principes
Intégrité : Faire preuve d’intégrité dans la défense et la promotion des valeurs de l’ONU Femmes dans les actions et les décisions, en lien avec le Code Conduite des Nations Unies.
Sensibilité culturelle/Valorisation de la diversité : Faire montre de son appréciation de la nature multiculturelle de l’organisation et de la diversité culturelle du personnel. Avoir une vue internationale, apprécier les différences de valeurs et apprendre de la diversité culturelle.
V. Compétences

Qualifications

Education:

Les  formateurs  doivent  avoir :  au  moins  le  niveau  Master  en économie, management, agronomie Ils doivent justifier :

–   D’au moins cinq (05) ans d’expériences avérées dans la conduite de formation des adultes en management et en entreprenariat

–   Avoir une expertise reconnue dans le domaine ci-dessus cité au plan international

Le bureau d’étude doit être implantée au Mali et avoir au moins 10 ans   d’expérience   dans   le   renforcement   de capacité   et accompagnement des PME.

Expériences :

L’équipe   de   formateurs   de   haut   niveau   spécialisés   sur l’apprentissage  des  adultes  avec  des  modules  spécialisés  en entreprenariat adaptés au genre et des compétences sont reconnues au plan international,

Au moins 10 ans d’expériences dans le coaching des entreprises formelles de taille moyenne et petite. La compétence recherchée doit répondre aux critères suivants :

Expérience de consultation avec le système des nations unies ;

Avoir une bonne expérience en accompagnement des PME ;

Avoir une bonne connaissance de travail dans le SNU ;

Bonne capacité d’analyse et de projection ;

Bonne capacité de rédaction.

Langue:

Maitrise du Français parlé et écrit et la connaissance de l’anglais sera un atout

Grille de notation :

1. Expertise de l’entreprise

150

1.1 Capacité organisationnelle, (présentation de l’entreprise)

50

1.2 Expérience pertinente dans des tâches similaires (Connaissances spécialisées en formation et coaching des entreprises, Expérience de projets / programmes similaires) au moins 3 attestations de bonne exécution ou PV de réception

50

1.3 Expérience de la zone géographique (5 ans d’implantation au Mali)

50

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