Spécialiste en formation

CHECCHI CONSULTING
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L’offre a expiré.

DESCRIPTIF DU POSTE

  1. Intitulé du poste de travail : Spécialiste en formation
  2. Positionnement du poste dans l’organisation : Poste rattaché au Chef de File de la Composante 1
  3. Classification : Cadre moyen+

Missions principales du poste :

  • Faire une analyse fine des besoins en formation des greffiers, des auxiliaires de justice et des magistrats
  • Aider à assurer, pour les acteurs de la chaîne pénale et de la chaîne civile, les formations d’adaptation aux bonnes pratiques, de professionnalisation avec les supports pédagogiques utiles au travail quotidien ;
  • Assurer l’évaluation et le suivi du transfert des acquis obtenus par les acteurs formés ;
  • Aider à l’INFJ à rationaliser son organisation administrative, pédagogique et scientifique ; développer son savoir-faire et ses outils dans son cœur de métier (ingénierie pédagogique, programme de formation, définition de curricula, gestion des auditeurs de justice et des stagiaires, base de données actualisée et/ ou plateforme à distance etc.) ;
  • Faciliter et réorganiser le dialogue entre les Directions d’emploi du Ministère (DNAJ, DNAPES, DNAJS, CPS et DFM) et la direction de l’Institut ;
  • Planifier, concevoir et organiser les sessions de formation dans le cadre du programme de formation du MJP ;
  • Participer activement aux réunions techniques avec l’INFJ, ainsi qu’aux réunions de coordination avec les autres partenaires techniques et financiers (PTF) ;
  • Développer des supports pédagogiques en adéquation avec les programmes de formation à mettre en œuvre ;
  • Encadrer, conseiller, orienter et diriger les experts-formateurs assurant la formation ou animant les séminaires ;
  • Intervenir en appui-conseil pour la formation de tous les autres spécialistes de la composante (question juridiques ; gestion des greffes ; GRH ; gestion et finances publiques)

La dimension du poste

La formation initiale et continue des acteurs de la chaîne pénale pour la modernisation des pratiques judiciaires conditionne la réussite du programme MJP.

Toutefois, la direction et la gestion de la montée en compétences des acteurs du système judiciaire ne sont pas ici comprises comme une simple formation pour professionnels adultes mais comme un processus systémique qui s’inscrit bien sûr dans un cadre logique. La gestion des formations fait donc appel aux phases suivantes:

  • Phase d’analyse dans une vision globale constante des objectifs du Programme d’Appui à la Réforme Judiciaire//www.malipages.comMJP, analysable grâce aux indicateurs de progression des  activités profondément interdépendantes les unes des autres : des situations, de la demande, des besoins (y compris non explicites, non formulés)…, des impacts au quotidien, de la transformation d’habitudes ou de pratiques conçue dans le respect de la tradition des fonctions et des représentations de chacun des acteurs ;
  • Phase de conception du dispositif de formation dans l’optique que se mettent en place des leviers d’action et la diffusion des bonnes pratiques : ingénierie et pédagogie, mobilisation des compétences, conception des supports pédagogiques pratiques car utiles au travail quotidien ou à la mémorisation de réflexes, termes de référence des formations, méthode d’évaluation en cours de formation, encadrement méthodologique et pédagogique des formateurs en amont ;
  • Phase de mise en œuvre et de pilotage: affectation des ressources, du suivi, du contrôle…phase d’évaluation des résultats : résultats d’apprentissage, résultats du dispositif, régulation… ;
  • Phase de suivi d’impact, d’évaluation et de suivi d’orientation correctrice ou anticipatrice ;

Le caractère nécessairement systémique du processus est seul garant de son efficacité ; il fait que chaque étape du projet de formation reste en étroite interdépendance avec les cinq autres, en amont et en aval de l’institution judiciaire, la fiche d’identification des objectifs de la formation devant faire l’objet d’une validation des hautes autorités judiciaires, et notamment celle de l’INFJ, (mais aussi en tant que de besoin celle des autorités du Ministère de l’Intérieur et de la Défense lorsque celles-ci sont concernées) ;

Tout problème identifié à l’un de ces maillons se répercute forcément sur l’ensemble du dispositif, comme tout changement introduit à l’intérieur du dispositif entraîne une modification substantielle du processus lui-même dans son ensemble et aura une incidence négative ou un impact positif in fine sur le citoyen par la prise en compte plus ou moins qualitative des éléments conduisant à la bonne réponse pénale dans un délai raisonnable au sein d’une chaîne de processus efficiente dirigée et gérée par des acteurs valorisés, car responsables et compétents.

La réussite c’est-à-dire l’impact des activités du MJP  se met en équation :

Impact = pertinence X acquis X transfert ;

Les objectifs des formations réalisées par le MJP ne peuvent être atteints qu’aux conditions détaillées ci-dessous, sans  toutefois prétendre à  l’exhaustivité :

  • Des options pédagogiques variées, qui peuvent faire alterner :
  • conférences avec modérateur ;
  • ateliers de travail ;
  • tables rondes ;
  • débats d’échanges d’expériences ;
  • mises en situation, études de cas ;
  • exercices pratiques et de simulation…
  • La déclinaison des contenus pédagogiques, précédemment élaborés,au plus près des besoins des bénéficiaires, qu’il s’agisse de formations généralistes ou de sessions très spécialisées ;
  • La sélection de méthodes favorisant l’appropriation au quotidien des connaissances tout en tenant compte de l’évolution des pratiques de chacune dans chacune des juridictions et ressorts pilotes mais aussi de la tradition, de la culture et des représentations de ses acteurs
  • Un calendrier adaptableet d’une durée variable des sessions (de 1 à plusieurs jours)
  • Des localisations diverses (lorsque par exemple ces formations ne sont pas à Bamako et, en particulier sur site, en hôtel, en juridictions etc)
  • La gestion des supports et des matériels de formation
  • La gestion des stagiaires (notamment dans l’application et le développement des acquis)
  • L’évaluation des coûts et des budgets en appui à l’équipe opérations.

Les qualités attendues pour remplir les fonctions riches et variées dévolues au Spécialiste de la formation sont, en conséquence, principalement :

  • Une excellente connaissance du système judiciaire malien ;
  • Une bonne pratique de l’ingénierie de formation (phase d’analyse, évaluation en amont, pendant et en aval de la formation, phase de conception du dispositif de formation (pouvant inclure des formes variées et alternatives y compris des voyages d’étude), phase de mise en œuvre et de pilotage, phase de pérennisation et d’ajustement/orientation) ;
  • La rigueur de l’analyse des besoins des différents bénéficiaires, avec analyse des forces et faiblesses des systèmes de formation judiciaire ;
  • La rigueur de l’organisation et de la coordination des hommes et des actions, et notamment pour l’organisation de visites d’études en tant que de besoin (fiche d’identification des objectifs, moyens pour y parvenir, différenciation des différents niveaux d’attentes) ;
  • L’aide à la préparation méthodique des formateurs /des experts formateurs et le suivi des préparations, des livraisons et supports
  • Le goût de la création de supports pédagogiques et de la recherche de leur pertinence pour l’évolution des pratiques des publics cibles, ce qui induit notamment une bonne maîtrise de l’informatique (outils bureautiques (Word, Excel, Powerpoint) et l’utilisation des TIC ;
  • L’anticipation des problèmes pouvant survenir (avec options de substitution) -incompréhensions, formateurs absents et/ou défaut de supports de formations… Anticipation des effets et de l’impact des formations : appel à la rigueur de l’analyse, le sens à la fois de la conception mais aussi du détail ;
  • Le sens de l’observation complété du sens de la vision globale de toutes les activités du programme pour susciter de manière systématique la cohérence du plan de travail et les synergies d’actions ;
  • Le sens de la planification, notamment budgétaire et prévisionnelle (y compris le retour sur investissement – financier, énergie, temps) – autrement dit le sens de l’efficience ;
  • Savoir encadrer les experts court-terme et les formateurs grâce aux connaissances en méthodologie ;
  • Un goût prononcé pour la concertation et la collaboration avec les membres de l’équipe (équipes programmes /équipe opérations), le partage des idées et des informations ;
  • L’empathie pour la réussite des autres : sens profond des relations humaines, sens de l’écoute, maîtrise de soi, discrétion ;
  • La recherche et le goût de l’innovation : esprit d’initiative et de proposition ;
  • Une facilité et une rapidité rédactionnelle, pour rédiger notamment les rapports, les termes de référence, les fiches de préparation et d’évaluation-contrôle de la qualité, la matrice d’une base de données etc ;
  • Le sens de la hiérarchie et de la responsabilité ;
  • Une bonne capacité de communication avec les différents professionnels et partenaires en relation avec le MJP ;
  • La disponibilité et l’adaptation aux situations de changement ou d’urgence.
  • La pratique judiciaire serait un atout très apprécié.
  • La création précédemment d’une base de données serait un plus.

Qualifications minimales

  • Diplôme: au minimum une Maîtrise en droit privé (option « carrières judiciaires » de préférence) ; une qualification en sciences pédagogiques serait un plus appréciable
  • Expérience professionnelle : 6 ans minimum dont 4 des fonctions de formation ou d’ingénierie de la formation;
  • Une excellente maîtrise de la langue française écrite et parlée, mais aussi des connaissances en anglais
  1. Dépôt de candidature :
  • Les dossiers devront être adressés avant le 10 octobre 2017 à l’administration du Mali Justice Projet (MJP) à l’adresse e-mail suivante : scoulibaly@checchiconsulting.com
  • Postulez avant le 10/10/2017
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